Barbara s'en est allée un jour de novembre, en 1997, le 24 novembre 1997. Dès les premiers jours de novembre, je
ne pense qu'à ça, je ne t'ai plus vue chanter depuis ... Tu manques, si tu savais, tu manques tant ... Lors, je mets un disque sur la platine, je ferme les yeux, je me souviens ...
Barbara, tu es encore et toujours parmi nous. Merci pour le talent, merci pour la grâce, merci pour les musiques et les textes laissés, merci d'avoir été celle que tu étais, imprévisible mais
belle à se damner!
MA PLUS BELLE HISTOIRE D'AMOUR
Du plus loin que me revienne
L'ombre de mes amours lointaines
Du plus loin du premier rendez-vous
Du temps de mes premières peines
Lors j'avais quinze à peine
Cœur tout blanc et griffes aux genoux
Que ce fût, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis j'ai dit « je t'aime »
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'est vrai je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus
C'est vrai je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leurs visages
C'était déjà votre image
C'était vous déjà et le cœur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Sur la longue route qui menait vers vous
Sur la longue route j'allais le cœur fou
Le vent de décembre me gelait au cou
Qu'importait décembre, si c'était pour vous
Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite la route
Celle-là qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir je vous jure
Que pour vous je l'eus faite à genoux
Il en eu fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver et la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais tant d'hivers et d'automnes
De nuits, de jours et personne
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous perdant courage
Soudain me prenait la rage
Mon Dieu que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
J'ai pleuré mes larmes
Mais qu'il me fut doux
Oh ! Qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?
Ce fut un soir en septembre
Vous étiez venus m'attendre
Ici même vous en souvenez-vous?
A nous regarder sourire
A nous aimer sans rien dire
C'est là que j'ai compris tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Tant que je pourrai vous dire
Ma plus belle histoire d'amour
C'est vous
Barbara
Elle savait le dire comme personne. La douleur qui sournoisement mais sûrement, avance, insidueuse, sinueuse, intense, lancinante, se propage et s'installe, anihilant la volonté. Ce moment où l'on n'est que souffrance, délire ravageur ... Elle l'appelait Le Mal de Vivre, la voici avec nous, chantant avec ses musiciens Le Mal de Vivre
N’oubliez pas…
RESTOS DU CŒUR ET BANQUE ALIMENTAIRE
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