Lorsque, sur mon blog, je vois inscrite la promesse faite par le candidat Sarkozy à propos des mesures à prendre en faveur des S.D.F. (mesures énoncées le 18 décembre 2006),
Lorsque je me mets à la fenêtre et que je vois la triste réalité : la vie difficile et ardue de mes concitoyens face aux mesures qui ont effectivement déjà été prises. Je ne peux que constater qu'il y a deux poids et deux mesures.
Monsieur Sarkozy a été élu démocratiquement, il est le président de la République, le président de tous les français, sa politique en fait le président des nantis et des riches.
Sait-il ce que c'est que d'avoir faim? D'avoir soif? D'avoir froid? J'en doute.
Entouré d'une cour, il est bien mal conseillé.
Tel un pantin, il a répété, sans réaliser, sans y croire, des paroles que d'autres ont écrites pour lui. Or ces paroles l'engagent, il les a dites, même si c'était en tant que candidat aux élections présidentielles.
Juste au dessus (dans le blog), je parle de Frank Capra.
Tous ceux qui me connaissent me comprendront si je dis que c'est véritablement impensable et antinomique de parler de Monsieur Frank CAPRA en même temps que de ce président de la République.
Ces deux personnes n'ont, fort heureusement pour le cinéma, aucun point en commun.
Je pense que Monsieur Sarkozy parlait et promettait la lune sans y croire.
La terrible et criante vérité est là pour le prouver.
Pour aider les personnes dans le besoin, à titre personnel, je réponds présente, je mets le turbo dans mon action auprès des bénévoles des restos du cœur, je donne tout ce que je peux donner.
Ça c’est de la solidarité.
Non, Monsieur Besson, la solidarité n'est pas un délit, ainsi que vous aimiez à le dire lorsque vous étiez ministre de l'immigration et de l'identité nationale (il n’y a plus de ministère de l’identité nationale, étonnant, non ?).
Demain est un autre jour.
La nuit sera longue à devenir demain.