« Il
faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple »
Jacques Prévert
« L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes » Bertrand Russell
Ava Gardner
Bette Davis
J'adore le cinéma, celui de Frank Capra, d'Ernst Lubitsch, de Leo McCarey et de bien d'autres encore ... Eclairage personnel sur des films, des réalisateurs, acteurs, comédiens,
musiciens, décorateurs, écrivains, peintres, chanteurs ... Isabelle Adjani
« Il
faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple »
Jacques Prévert
« L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes » Bertrand Russell
« Antoine Blondin avait ses habitudes au C.H.U. de Limoges, où ses nombreuses péripéties l’avaient maintes fois mené lorsqu’il habitait la région. Il y
possédait d’ailleurs en permanence un rond de serviette, signe ultime pour lui de son attachement à la place. On trouvait même dans cet établissement à une époque, dans la chambre
froide réservée aux prélèvements, une énorme boite de métal sur laquelle était marquée «Foie d’Antoine Blondin». Les médecins trop curieux avaient la surprise,
lorsqu’ils s’aventuraient à ouvrir cette boite, d’y découvrir un énorme bloc de très bon foie gras ! C’est son ami Maurice Ronet, qui un jour en visite à l’hôpital l’avait apporté à notre
patient avec un magnum de château-Lafitte. Etant davantage porté sur le liquide que sur le solide, Blondin fit vite un sort au bordeaux et confia le foie gras à une infirmière, afin qu’elle le
mette à conserver au frais. C’est elle, qui, craignant un larcin, identifia la boite de cette fameuse étiquette et la déposa dans cet endroit bien incongru. L’histoire ne dit pas si des
prélèvements du foie d’Antoine Blondin furent faits, ni quels en ont été les résultats!
»
« Ta pensée est une étincelle miraculeuse. Tout ce que tu peux imaginer, tu peux l’obtenir, le créer, le rendre vrai »
Oliver Lockert
« Si chacun pouvait choisir le lieu de naissance, certains pays seraient complètement vides »
Eric Linklater
« Connaître les autres, c’est sagesse, se connaître
soi-même, c’est sagesse supérieure » Lao-Tseu
« On sait
qu'on a trouvé quelqu'un de spécial quand on peut la boucler et partager un silence agréable »
Quentin Tarentino
N’oubliez pas…
RESTOS DU CŒUR ET BANQUE ALIMENTAIRE
http://tatyana-v.over-blog.fr/
« La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie »
Boris Vian
Une nuit, alors qu’il déambule seul dans Paris, Antoine Blondin passe rue Saint-Dominique, devant le porche d’un ministère, étrangement ouvert et sans surveillance. Il
ne peut résister à la tentation, entre dans la cour, continue son périple jusqu’à trouver une porte ouverte. Il se retrouve ainsi dans les couloirs de marbre du ministère désert, allume les
lumières les unes après les autres, et se dirige vers le bureau du ministre, où il s’installe. Mettant la main sur l’agenda du maître des lieux, il tombe sur la liste des téléphones
préfectoraux.
Continuant sur sa lancée, il compose le premier numéro, demande à parler au préfet de la part du ministre de l’Intérieur. Etant donné l’heure extrêmement tardive de l’appel, il insiste pour qu’on réveille celui-ci d’urgence. Quelques minutes plus tard, le préfet est en ligne. Blondin l’admoneste : « Comment cela, le pays traverse des heures tragiques et vous vous dormez ! ». Affolé, le préfet rétorque qu’on ne lui a rien signalé dans son département. Blondin reprend de plus belle, l’accusant d’être sourd et aveugle, et donc indigne d’exercer les « hautes responsabilités que la République vous a imprudemment confiées ». Il l’autorise à aller se recoucher, après l’avoir révoqué, sans pension, naturellement. Il s’apprête à réveiller le deuxième haut fonctionnaire de la liste pour lui faire subir le même sort au moment où deux représentants des forces de l’ordre font irruption dans le bureau, arme au poing. L’intrus est maîtrisé et conduit au commissariat le plus proche avant d’avoir terminé sa tâche de restructuration du corps préfectoral.
Il n'y a rien de plus réellement artistique que d'aimer les gens (Vincent Van Gogh)
Vue d'Auvers-sur-Oise, Vincent Van Gogh
Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l'humanité (Rudyard Kipling)
On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu'il faut, c'est rêver (David Lynch)
Camille Pissarro, Rouen, l'épicerie
Dans chaque petite chose, il y a un ange (Georges Bernanos)
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke.
Est-ce ainsi que les hommes vivent?
Et leurs baisers au loin les suivent.
Louis Aragon
Lisant l'avis de son décès dans un journal, Rudyard Kipling rédige un courrier à l'adresse de son directeur : "Monsieur le Directeur, Comme vous êtes
généralement bien informé, cette nouvelle doit être exacte. C'est pourquoi je vous prie d'annuler mon abonnement, qui ne me serait désormais d'aucune utilité".
Rudyard Kipling
Danton venait de se lever, il avait vivement reculé sa chaise.
- Ecoutez, cria-t-il. Il n'y a qu'une urgence, la République en danger. Je ne connais qu'une chose, délivrer la France de l'ennemi. Pour cela, tous les moyens sont bons. Tous! tous! tous! Quand
j'ai affaire à tous les périls, j'ai recours à toutes les ressources, et quand je crains tout, je brave tout. Ma pensée est une lionne. Pas de demi-mesures. Pas de pruderie en révolution. Némésis
n'est pas une bégueule. Soyons épouvantables et utiles. Est-ce que l'éléphant regarde où il met sa patte? Écrasons l'ennemi.
Robespierre répondit avec douceur
- Je veux bien et il ajouta : - La question est de savoir où est l'ennemi.- Il est dehors, et je l'ai chassé, dit Danton- Il est dedans, et je le surveille,dit
Robespierre.
Victor Hugo, Quatrevingt-treize
Quand le désert, où Dieu contre l’homme proteste,
Bannirait les bannis, chasserait les chassés
Quand même, infâme aussi, lâche comme le reste
Le tombeau jetterait dehors les trépassés
Je ne fléchirai pas ! Sans plainte dans la bouche
Calme, le deuil au cœur, dédaignant le troupeau
Je vous embrasserai dans mon exil farouche
Patrie, ô mon autel ! Liberté, mon drapeau !
J’accepte l’âpre exil, n’eût-il ni fin ni terme
Sans chercher à savoir et sans considérer
Si quelqu’un a plié qu’on aurait cru plus ferme
Et si plusieurs s’en vont qui devraient demeurer.
Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla
S’il en demeure dix, je serai le dixième
Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là !
Les Châtiments Ultima verba depuis l'île de Jersey, en réponse à Napoléon III qu'il haïssait - Victor Hugo