avec l'aimable autorisation de telerama.fr
Ouf! Je n'étais pas seule à avoir honte de ce que notre
gouvernement faisait aux « sans -papiers ». Voici un article trouvé sur 20minutes.fr « De l'autre côté de la Manche, l'expulsion par avion vers Kaboul de vingt-sept
migrants Afghans crée autant la polémique qu'en France. Mais pas pour les mêmes raisons. Mercredi,The Sun, s'étonnait que les associations françaises se soient autant mobilisées pour si peu d'expulsés !!!. Vingt-quatre hommes résidant en Grande-Bretagne et trois autres vivant en France, tous déboutés du droit d'asile, ont été renvoyés
mardi soir en Afghanistan à bord d'un avion parti de Londres, qui a fait escale à minuit à Roissy.
Après le démantèlement de la «jungle» de Calais, des Afghans ont été expulsés mardi
Contraire à la convention de Genève
En France, la polémique n'a cessé d'enfler hier. Les
associations ont fustigé «le charter de la honte». Ils accusent le ministre de l'Immigration, de «mettre la vie de migrants en danger» et de les «exposer à la torture et à la mort» en les
renvoyant dans un pays ravagé par la violence. FRANCE-TERRE D’ASILE a lancé un
appel européen à suspendre temporairement les renvois forcés vers l'Afghanistan, déjà signé par dix mille personnes. Pour Sandrine
Mazetier, députée de Paris, «C'est la première fois qu'on renvoie des gens dans un pays en guerre». En réalité, des charters ont déjà atterri en
République démocratique du Congo, mais avec à bord des sans-papiers originaires de la capitale, et non de l'est du pays, en plein conflit. Aux yeux de la CIMADE, ce vol est même illégal. «Les textes internationaux ont été violés, notamment la convention de Genève de
1951, qui interdit les expulsions collectives», s'indigne l'association. Un arrêt de 2003 rendu par la Cour européenne des droits de l'homme explique que les renvois groupés ne permettent pas aux
personnes de défendre individuellement leurs droits.
Le Haut -Commissariat aux réfugiés a en outre récemment
demandé à la France de suspendre ce vol, la sécurité des expulsés ne pouvant être assurée.
Pour Jean-François PLOQUIN, directeur général de FORUM REFUGIES, «Eric Besson veut envoyer un signal double, à la fois aux passeurs et à l'opinion publique, pour montrer qu'il va jusqu'au bout de
la fermeture du camp de Calais. Mais c'est une réponse à la petite semaine.» D'autres vols pour Kaboul devraient suivre,
certains occupants de l’ancienne « jungle» de Calais étant également expulsables. Mercredi à midi, l'avion s'est posé sur le tarmac de la capitale Afghane, dans un pays en guerre, parmi
les plus pauvres du monde et où le taux de chômage avoisine les 50 %. Laure de Charette."
Pour illustrer mon
propos, voici la première phrase du « J’accuse », d’Emile Zola : «Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient
hantées par le spectre de l’innocent qui expie là-bas dans la plus affreuse des tortures, un crime qu’il n’a pas commis. »
Ainsi que les dernières :
«Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune, ni haine. Ils ne sont pour moi des entités,
des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice. Je n’ai qu’une passion, celle de la
lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête
ait lieu au grand jour ! J’attends.»