22 juillet 2009
3
22
/07
/juillet
/2009
17:09
GHOST, film réalisé par en 1990 par Jerry Zucker
sur un scénario de Bruce Joel Rubin, avec notamment Patrick Swayze, Whoopi Goldberg, Demi Moore, Tony Goldwyn, Stanley Lawrence est un film étonnant, émouvant, romanesque.
Sam Wheat (Patrick Swayze) est cadre dans une banque d'affaires new-yorkaise, il va se marier avec Molly Jensen (Demi Moore) qui est sculpteur. Mais tout bascule lorsqu'il est mortellement
agressé dans la rue et abattu. Etrangement, il se voit mort. Devenu fantôme il comprend que sa mort n'est pas fortuite et que la vie de Molly est en danger .. Il cherche et trouve un moyen
d'entrer en contact avec elle par le truchement d'une "voyante" burlesque, remarquablement interprétée par Whoopi Goldberg.
Pour tenir le rôle de Sam Wheat, ont été contactés
: Tom Cruise, Tom Hanks et Harrisson Ford qui ont tous refusé le rôle car aucun ne voulait jouer un mort. Madonna et Nicole Kidman ont auditionné toutes deux
pour le personnage de Molly, c'est Molly Ringwald qui obtient le rôle mais elle refuse de jouer dans le film et c'est finalement Demi Moore qui est choisie
après que Jerry Zucker l'ait vue dans La Septième Prophétie. Pour jouer Oda Mae Brown, le choix est plus compliqué. Plusieurs comédiennes ou chanteuses sont auditionnées,
dont Tina Turner, mais aucune ne correspondait à l'attente de Rubin et Zucker. C'est finalement, grâce à son humour, que Whoopi Goldberg réussit son audition. Elle sera
récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle et Bruce Joel Rubin reçut l'Oscar du meilleur scénario original.
Le trio Patrick Swayze, Demi Moore et Whoopi Goldberg est tout simplement spectaculaire, chaque acteur colle
parfaitement à son personnage, ce qui le rend beaucoup plus crédible. Ce film est truffé de scènes (et de musique) cultes. La chanson chantée par The Righteous Brothers
Unchained Melody est restée dans les annales.
Je l'ai vu, revu, rerevu, et si l'occasion se présentait, je le verrais encore ...
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
20 juillet 2009
1
20
/07
/juillet
/2009
21:10
Vous les avez reconnus, ce sont les héros de mon
film préféré : La Vie est Belle de Frank Capra (James Stewart et Donna Reed).
Souvenez vous de cette nuit de Noël où tous les habitants de Bedford Falls prient pour Georges Bailey, celle où l'oncle Billy a perdu les 8 000 dollars qu’il devait remettre à la
banque au compte de la société. Georges est désespéré, il doit faire face à une situation financière désastreuse, il songe sérieusement à mettre fin à ses jours. Clarence, un ange
(au visage d'homme) de seconde classe qui attend l’obtention de ses ailes, descend sur Terre pour lui venir en aide...
Il y arrivera non son peine car, comme le disait Frank Capra, "Each man's life touches so many other lives, and when he isn't around he leaves an awful
hole".
Je vous laisse à Bedford Falls où l'agitation pour venir en aide à Georges est vertigineuse et belle.
Good Night, and Good Luck comme le disait tous les soirs le présentateur du journal télévisé des années
1950 Edward R. Murrow, demain est un autre jour ......
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
18 juillet 2009
6
18
/07
/juillet
/2009
19:39
« Il avait attendu longtemps avant de savourer l’atmosphère enivrante, parce que raréfiée, des têtes d’affiche. Après Le Grand Blond avec une chaussure
noire, qui le fit connaître du grand public, Michel Audiard lui mit le pied sur l’étrier en lui proposant le rôle principal de Comment réussir quand on est con et
pleurnichard.
Puis Yves Boisset confirma ses dons d’acteurs avec le très dramatique Dupont Lajoie. Un personnage si odieux qu’il terrassa Carmet. Il fut convaincu
que ce serait son dernier rôle : plus personne n’oserait lui confier du travail après avoir incarné un tel salaud. C’est pourquoi, avant la sortie du film, il fit le tour de ses amis pour
les prévenir que, dans les mois à venir, il risquait de se trouver à court de logement et, donc, de venir squatter chez eux. Bien entendu, tout le contraire se produisit ….." (Philippe
Durant)
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
16 juillet 2009
4
16
/07
/juillet
/2009
18:30
LES GRANDES
FAMILLES
Oh ! ... non Raoul ! … Pas de
leçon de morale chrétienne. Pas vous ! Essayons plutôt d’être cohérents. Isabelle s’est unie avec un homme en dehors du mariage – premier péché. Cet homme était marié, elle participait donc
à un adultère – deuxième péché. Chaque fois qu’elle couchait avec ce monsieur, était-ce pour avoir un enfant ? non ?... n’est-ce pas ? Alors quelle différence entre refuser un
enfant au moment où l’on doit le concevoir et le refuser six semaines plus tard?. Elle commettra un péché de plus, voilà tout. Quand on est dans une série …. (Annie
Ducaux)
C’est toujours la même chose ! Monsieur prend le séné mais je ne passe pas la rhubarbe. Nous sommes tous les deux de la même famille
et nous avons tous les deux de l'argent. Toi, tu représentes le patronat, moi le capitalisme... Nous votons à droite : toi, c'est pour préserver la société, moi, c'est pour écraser
l'ouvrier... Nous organisons un diner de 20 couverts : toi tu donnes une réception, moi j’organise une partouze. Et si le lendemain nous avons des boutons : toi c’est le homard, moi
c’est la vérole ! Pierre brasseur
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
14 juillet 2009
2
14
/07
/juillet
/2009
16:31
Henri Verneuil tourne en 1962, d'après le livre d'Antoine Blondin Un Singe en Hiver sur un scénario de
François Boyer dialogué par Michel Audiard avec Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Suzanne Flon, Paul Frankeur, Gabrielle Dorziat, Noël Roquevert et bien d'autres encore. C' est un
merveilleux voyage que l'on fait en compagnie de talentueux acteurs. Voici un souvenir raconté par Jean-Paul Belmondo.
"Quand Gabin tournait un film, il était tellement renommé pour ses colères qu'il régnait sur le plateau un silence de
cathédrale. Un jour, pendant le tournage d'Un Singe en Hiver, alors qu'on aurait entendu une mouche voler, Gabin a un trou de mémoire. Il oublie totalement la réplique qu'il
devait me lancer. L'air furieux, il me fait signe de quitter le plateau avec lui et dit au réalisateur, avec une parfaite mauvaise foi : "Quand vous aurez arrêté le marteau, on
reviendra".
Sous prétexte de nous empêcher de boire, elles ne rêvent qu'à nous mettre en bouteille
.
Y'a pas de bonnes habitudes. L'habitude, c'est une façon de mourir sur place.
Le Yang Tsé Kiang n'est pas
un fleuve, camarade... C'est une avenue... Une avenue de 5000 kilomètres qui dégringole du Tibet et qui s'arrête à la mer Jaune... A gauche et à droite des jonques, des sampans... Au milieu, en
plein courant, des tourbillons d'îles flottantes... Des orchidées hautes comme des arbres et des troupeaux de buffles... Des millions de mêtres en cubes d'or, de fleurs et de limon qui descendent
vers Nankin, au milieu des pagodes et des ville en bois... Des villes pontons où tout est à vendre : l'alcool, le poisson cru, les putains, l'opium...
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
12 juillet 2009
7
12
/07
/juillet
/2009
23:48
1965,
Georges Lautner réalise pour La Gaumont Ne Nous Fachons Pas avec Lino Ventura, Mireille Darc, Jean Lefebvre, Michel Constantin, André Pousse, Robert Dalban dans les rôles
principaux. Ce film raconte les mésaventures d'un ancien truand qui cherche à récupérer une grosse somme d'argent prêtée à des copains en cavale.
Le Commissaire : Mon pauvre ami ! Vous êtes la perpétuelle victime de l'esprit querelleur de vos contemporains. Hein ! On vous cherche,
on vous provoque, on vous persécute ! Une sorte de fatalité. C'est bien ça ?
Antoine : Oui
- Il en n’est pas moins vrai monsieur Berreto que c'est la troisième
fois cette année, et la dernière j'espère, que vous êtes poursuivi pour coups et blessures.
- A qui la faute monsieur le Commissaire hein ? Moi je roulais doucement, tranquillement à ma droite, et c'est ce Monsieur qui brule un stop et qui m'emplâtre. Bon - Je souligne - poliment l'infraction, je souris..., quand cet espèce de possédé commence à me dire un tas de gros mots que je n'ose même pas vous répéter monsieur le
Commissaire ! ...Bon - j'ai peut être eu tort de le tirer par la cravate à l'intérieur de la décapotable … mais c'est tout … monsieur le
Commissaire !
- Et c'est ainsi que vous lui avez fendu le cuir chevelu et ouvert l'arcade sourcilière ?
- Ah ça … oui j'avais changé de voiture et j'ai oublié qu'elle n'était pas décapotable. Voilà !
- Voilà … Et dites-moi … les deux autres : les
témoins ?
- Mais ils m’ont traité de brute,
monsieur le Commissaire !
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
11 juillet 2009
6
11
/07
/juillet
/2009
21:32
Philippe Durant
raconte que Bernard Blier s’imposa comme le roi du canular
téléphonique. Ami et ancien élève de Louis Jouvet, il l’imitait à la perfection. Une de ses blagues favorites consistait à appeler un comédien vers deux heures du matin.
Voix du « patron » (comme on appelait Louis Jouvet) :
« Allô, c’est toi ? Dis donc, vieux, ici c’est Louis Jouvet…Tu as déjà joué les classiques ? Est-ce que ça t’intéresserait de jouer Tartuffe avec moi ? »
La victime, encore dans les brumes du sommeil, ne pouvait s’étonner, Louis Jouvet ayant l’habitude de travailler jour et nuit.
Elle balbutiait un vague : « Oui, bien sûr… »
Bernard Blier enfonçait le clou :
« Alors dis-moi quelque chose de Tartuffe. Tu sais bien quelques vers ? »
Et, à deux heures du matin, racontait Bernard Blier en riant(toujours d'après Philippe Durant), le gars partait dans sa tirade !
C’était très méchant.....
Je l’ai raconté à Louis Jouvet qui m’a engueulé comme ce n’est pas permis. »
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
10 juillet 2009
5
10
/07
/juillet
/2009
20:48
« J’aime les clichés dits par les imbéciles ou par les faux imbéciles. Le lieu commun a une efficacité extraordinaire. On trouve des gens qui ne s’expriment qu’en clichés, surtout chez les
pseudo-moralistes. Au fond, le type qui m’a donné envie de faire du cinéma, c’est Jacques Prévert, et il est maître du lieu commun. Son talent merveilleux est de faire débiter des idées toutes
faites, et d’y ajouter du Prévert ».
Quant à Jacques Prévert, il a dit
Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie
Les sorciers lorsqu'ils font de terrifiantes conneries, on accuse toujours l'apprenti.
Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière
Dans chaque église, il y a
toujours quelque chose qui cloche.
Published by gaby23cinema
-
dans
Cinéma
8 juillet 2009
3
08
/07
/juillet
/2009
23:48
Paul Cézanne La Montagne Sainte Victoire
"J'ai à travailler toujours, non pas pour arriver au fini, qui fait l'admiration des imbéciles... Je ne dois
chercher à compléter que pour le plaisir de faire plus vrai et plus savant ... Je ne peux pas rendre ma sensation du premier coup, alors je remets de la couleur, j'en remets comme je peux. Mais
lorsque je commence, je cherche toujours à peindre en pleine pâte, donnant la forme avec le pinceau" Paul Cézanne.
Pablo Picasso, Les Demoiselles d'Avignon
Picasso disait en parlant de Cézanne : "Si je connais Cézanne ! Il était mon seul et unique maître ! Vous pensez bien que j'ai regardé ses tableaux! J'ai passé des années à les
étudier".
Published by gaby23cinema
-
dans
Peinture
7 juillet 2009
2
07
/07
/juillet
/2009
17:57
Mesdames et Messieurs, je ne voudrais pas vous affoler, mais des fous, il y en a!
Dans la rue, on en côtoie ....
Récemment, je
rencontre un monsieur.
Il portait sa voiture en bandoulière !
Il me dit :"Vous ne savez pas comment on détache cette ceinture?"
Je lui dis :
"Dites-moi! Lorsque vous l'avez bouclée, est-ce que vous avez entendu un petit déclic?"
Il me dit :
"Oui, dans ma tête!"
Je me dis : "Ce type, il est fou à lier!"
J'ai eu envie de le centurer ...mais quand j'ai vu que sa ceinture était noire ...je l'ai bouclée !!! (Raymond Devos).
Published by gaby23cinema
-
dans
Patrimoine culturel français